LIVRE DES SONNETS POUR COLINE.


- I -

Petit enfant rayons d'or, ma vie éblouie.
Aimes nous avec ton oeil bleu charmeur,
Chevelure de blé danse avec tes humeurs,
Tu es mon sang, offre délicate de Vie.

Sourire pétillant, petites joues bouffies,
Un sourire malicieux, effets ravageurs.
Rigole, rigole, ma petite fleur,
Déjà consciente que je te suis tout acquis.

Petite tête travaille, curiosité,
Bouillonne, et comme tous ceux de ton âge...
S'éveillent au sens de la vie, aux beautés.

Coline, pour toi ton oncle s'engage,
Thibault-Laurent, de caractère bien trempé,
Ton tempérament gai, mais un peu sauvage.

- II -

Édouard, Édouard, m'appelle ta petite voie !
Ce petit corps se jette en courant dans mes bras,
Chaque fois tu me dis toujours, -Ah! Tu es là ?
Et moi ma Coline, j'en tremble à chaque fois...

Petite tête blonde, choisis bien l'endroit;
Où tu poses les lèvres, et embrassera.
Ta tendre caresse que tu apposeras,
Dans le même temps sur ma joue toute en émoi.

En passant devant mon odorat tes cheveux,
Laisse l'odeur de l'enfant aimé et choyé,
Et toutes les senteurs d'un benbin heureux.

Ma douce et délicate nièce tu es,
Un cadeau que tes parents offrent en amoureux,
À jamais, je profiterai de tes baisers.

- III -

Petite puce, tu sautes de part en part,
Bondis, bondi et tu te fais plus bruyante,
Dans la demeure, ta mère bienveillante,
Son calme et sa patience, est un rempart !

Petite fougue têtue quand tu t'excites,
Petits cris sauvageons sortent de ta bouche,
Visage rougie, en remet une couche,
Petit garnement tu reparts bien vite.

Petite puce, arriver à t'attraper,
À plusieurs reprises il faut s'y prendre,
Car toujours tu es prête à te sauver.

Enfin ton père, ne pouvant se détendre,
Hausse le ton: ferme, calme, déterminé...
Mais souvent pestouille, tu ne veux comprendre !


- IV -

Pour notre bonheur à tous, ce fut fabuleux,
Mon bébé adoré, venu en ce monde.
Tous les souvenirs de ta bouille ronde,
Tu avais déjà un sourire malicieux.

Particulièrement facile, enfant sage,
Tes gesticulations et le bruit des hochets,
Sophie la girafe, souvent elle couinait,
Tu riais dans ton parc, petite cage.

Les bruits que faisaient tes petits décibels,
Déjà, en bougeant tes petites babines,
M'amusait terriblement, on était fusionnel.

Toujours me souviendrait de toi Coline,
Dans ton "baby confort" tu étais trop belle,
Tu tendais les bras que je te câline.

- V -

Comme un petit papillon,
Que tu dessines bien souvent,
Sur ta peau frêche d'enfant,
Ton visage en médaillon.

À Laroque tu butines,
D'un côté, vers ta grand-mère,
Et puis t'en vas par derrière.
T'attirent fraises divines !

Tes lèvres en rouge sucré,
Voltigeant vers ton bon Papa,
Lui aussi pouvant te gâter.

Deux, trois tours, et tu décampas.
Revenant vers ta mère aimée,
Ce que tu pouvais le happa .

- VI -


Alors que mon corps fatigué,
Un soir d'hiver je me rappelle,
Me suis endormie ma belle,
Avec toi et douce Morphée.

Ta main et ton bras délicat,
Dans un simple geste d'Amour,
A enveloppé le pourtour,
De ma nuque et se plaqua.

Ton visage tout près de moi,
Tu souffles ta respiration,
Dans un rythme que tu accrois.

Apaises-toi petit Papillon,
Et de grands rêves tu déploies.
Ma Coline, mon tourbillon !

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